« L’amour parental » par Jacques Salomé

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Ne jamais laisser croire à un enfant que ses désirs sont tout puissants… Pas plus que les nôtres d’ailleurs.
Quand un enfant nous parle, le plus important n’est pas d’écouter ce qu’il dit, mais d’entendre comment il vit ce qu’il dit.
Être à l’écoute réelle d’un enfant, c’est accepter d’être à l’écoute de l’enfant qui est en nous à chaque instant.
C’est un beau cadeau à faire à nos enfants de leur permettre de découvrir que, derrière toute peur il y a un ou plusieurs désirs qui tentent de se faire entendre.
Osons dire à nos enfants : « Je ne vous aime pas pareil  » et à chacun : « L’amour que j’ai pour toi est unique. »
Avec un enfant, chaque fois que je peux proposer, expliquer et dialoguer, je serai moins tenté d’exiger, de contraindre ou d’imposer.
Les enfants, quelque soit leur âge, sont d’une incroyable créativité pour réveiller l’ex-enfant blessé, humilié, qui est toujours en nous.
Parfois, les parents font les enfants, mais toujours les enfants font les parents.
Au-delà de l’amour, un enfant a surtout besoin d’une relation claire, au bout de laquelle il y a un adulte consistant.
Je rêve d’un jour proche où la communication et les relations humaines seront enseignées à l’école.
Un enfant attend des adultes des demandes et des positionnements clairs plus que des manifestations d’amour envahissantes ou réductives.
Comme parents, nous avons à répondre aux besoins de nos enfants. Nous n’avons pas à satisfaire tous leurs désirs.
La relation en-saignant en-saignée est une des plus douloureuses de l’enfance.
L’amour parental est le seul amour que nous offrons à un enfant pour lui permettre un jour de nous quitter.

4 réponses

  1. belline dit :

    Je suis d’accord avec l’article miss, si ce n’est que certaines vont y prendre ce qu’elles veulent y lire.

    « On ne doit pas satisfaire tout leurs désirs », cela veut dire ne pas céder à leur caprice, mais il faut écouter leurs désirs profonds et savoir les entendre, les ecouter…

  2. Jp dit :

    Ah ce Jacques Salomé quel séducteur 🙂

  3. marianne dit :

    Tu as raison mec… mais pourtant .
    Que nous demande, à nous parents, un enfant, quand il réclame un jouet, des sucreries, ou même quand il fait un caprice ?
    Que nous lui prouvions qu’il existe pour nous, que nous l’aimons, que nous sommes capables de l’écouter, de l’entendre, mais surtout de le comprendre… même si c’est un caprice, il y a quelque chose à décoder ! Alors, cela demande de la disponibilité et du temps.
    Jacques SALOME dit ce qu’attend un enfant : avoir en face de lui un adulte CONSISTANT, solide, qui saura, par des règles claires et précises, et toujours les mêmes (les parents aussi font des caprices et changent d’avis comme de chemise !) lui faire sentir qu’il est en sécurité.
    Et puis toujours tout refuser à un enfant sous prétexte de « bien l’élever » et de ne pas le faire entrer dans notre chère (très chère) société de consommation, encore faudrait-il que nous puissions nous-mêmes en être capables ! L’éducation se fait d’abord par l’exemple de nos propres comportements, alors moi, je ne me sens pas vraiment capable de me priver de tout (sorties, ciné, oh ! la belle petite robe ! et pour les vacances on fait quoi ?).
    Mais, toi comme moi, pour ce qui est des moyens financiers, nous sommes bien obligés de jouer serré sur les caprices de nos enfants comme sur les nôtres, alors le danger est très limité.

    Je ne sais plus où j’ai lu ou entendu que l’attachement (des enfants) était dans le détachement (des parents). Mais attention, ce détachement là, ne veut pas dire pas de sentiment, pas de calins, pas de bisous, pas de petits ou gros cadeaux, que nenni ! Le détachement dont il est question est celui qui nous permet de regarder nos enfants comme des êtres humains à part entière, de les respecter dans toutes leurs pensées et tous leurs actes … Ce sont des adultes en puissance … puissions-nous ne jamais perdre cela de vue … qu’ils aient le moins de chose possible à nous reprocher quand ils seront devenus homme ou femme… et surtout capable d’être heureux, d’aimer et de donner à leur tout.

  4. Et aussi de l’age de l’enfant : les petits veulent être aimé et plus grand c’est autre chose. Donc en professionnel je ne gère pas les plus petits comme les plus grand ^^ les besoins sont différents

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